LIVRETS 48 à 50 :
Imaginons que je vous dise : « Vous avez fini de lire ? » ; cela peut ne pas poser problème. Vous pourrez me donner une réponse appropriée.
Mais si je vous le dis sur un ton vindicatif, la même question prendra un sens différent.
Pour simplifier : dans le premier cas, la simple question sera analysée par le mental ; dans le second cas, le ton sur laquelle elle sera formulée « ciblera » le plexus solaire.
Inversement, si nous tombons amoureux et que notre partenaire nous déclare sa flamme sur un ton intimement frétillant, notre plexus solaire peut être envahi d'un grand bonheur.
Quand on apprend brusquement la mort d'un être cher, notre plexus solaire peut être submergé d'une vive douleur.
Le plexus solaire semble être le réceptacle de contenus de « bonheur » et de « malheur ».
Peut-être est-ce lui qui nous amène parfois à vivre le bonheur comme un parcours du combattant ou un parcours du cœur.
Mais faut-il attendre de grands drames ou de grandes rencontres pour qu'il se manifeste ?
Ses perceptions semblent dépendre de notre sensibilité. Hélas ! Il y a souvent deux réponses données à la sensibilité du plexus solaire :
- elle est inadaptée au monde actuel ;
- la sensibilité est une faiblesse.
Peut-être est-ce la preuve qu'on ne l’a pas suffisamment affinée : car nous ne nous référons qu'au négatif ?
Pourquoi la sensibilité est-elle presque systématiquement considérée au singulier ?
Pour qu'il y ait équilibre, n'est-il pas nécessaire :
- que le mental raisonne « convenablement » ;
- que le plexus solaire résonne de manière adéquate ?
À partir de ce postulat, nous verrons la distinction considérable entre les comportements dans lequel le plexus solaire est « absent » et dans lequel il est « existant ».
Ça remet considérablement en question les notions que nous avons sur l'amour, la compassion. Nous sommes capables de dire « je t'aime » ou « je fais les choses avec amour » ou d’affirmer que nous sommes compatissants sans rien ressentir dans notre plexus solaire ; et sans que cela ne requière le moindre questionnement.
Ne demandons-nous plus souvent à quelqu'un « qu'est-ce que tu en penses ? » que « qu'est-ce que tu en ressens ? »
Cette distinction entre « mental » et plexus solaire » peut nous amener à ne pas nous sentir sur la même longueur d’onde, surtout lors de mésententes.
C'est aussi à ce niveau que nous percevons physiquement les sensations de justice ou d’injustice.
Par des manifestations instinctives, l'organisme semble être capable d’exprimer avec précision l’impact de déséquilibres émotionnels, relationnels, etc. ainsi que la manière dont nous pouvons chercher à les résoudre.
Comme pour l'alimentation, nous verrons que les conseils basés sur des généralités ne sont pas toujours adéquats.
Format A4 - 190 pages.
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18,00 €Prix
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